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09-01-2017 - 14:26 — 09-01-2017 - 16:41
Voilà une pensée gênante, peu développée, soumise avec beaucoup d'hésitation tant d'influences différentes s'entrechoquent sans que je puisse démêler l'écheveau de leur emboîtement. Je pense que le pouvoir n'attire pas la femme (ce qui n'est pas la même chose que de dire que la femme est attirée par le pouvoir), mais que la femme attire le pouvoir (sans d'ailleurs qu'elle soit à l'origine du mouvement). Je pense que la femme est un instrument, un médium, dans les luttes de pouvoir que se livrent les hommes, un faire-valoir, un trophée. Elle sert ces luttes comme une marche d'escalier : chacune permet l'ascension et, lorsqu'arrivé au sommet, on pense détenir le pouvoir suprême, en fait on ne se dresse que sur l'ultime marche, celle qu'a donnée à atteindre LA femme. Puis, quand l'horizon est dégagé, quand il n'y a plus de lutte nécessaire, chacun à son niveau, il ne reste plus que LA femme qui, on s'en rend compte, de moyen est devenu la fin. Alors, on se prend à chercher Vera:
Tout ce que j'ai écrit ci-avant n'empêche pas quelque forme d'amour puissant, très profond, dois-je ajouter. C'est d'ailleurs là que mes pensées s'entrechoquent sans que je puisse bien les démêler, sauf à penser à Vera.